Diary of a motherfucker assistant camera during the shooting of « The Smell of Us » a film by Larry Clark

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Une version courte est publiée dans le n°707 des Cahiers du Cinéma.

RÉSUMÉ

À l’origine, ce texte devait être un carnet de notes personnelles, comme des souvenirs, des instantanés que j’aurais voulu conserver dans un coin de ma tête de cinéaste en devenir. Je ne suis pas assistant opérateur, je suis un imposteur, je suis apprenti réalisateur, j’observe le travail des anciens, afin de me nourrir de leurs expériences, en attendant d’être un jour à mon tour cinéaste, Inch Allah !

Témoin privilégié d’une œuvre en train de se créer, d’un work in progress, au fil des jours, j’ai rédigé ce carnet qui est devenu à la fois le portrait fragmenté d’un homme complexe, d’un artiste majeur du cinéma indépendant contemporain et la chronique en temps réel d’un tournage exceptionnel, unique en son genre.

Constitué d’une série de notes et de réflexions, ce témoignage par touches n’implique que mon interprétation personnelle et ma subjectivité. J’ai choisi de l’illustrer par quelques photographies prises à la volée avec mon téléphone portable. Comme une toile fragmentée constituée d’images, de tatouages indélébiles, autant d’indices qui marquent le corps usé du cinéaste punk. Si ce carnet peut transmettre quelque chose de mon expérience et éclairer un peu plus le processus si énigmatique de la création d’un film, d’une œuvre d’art, alors mon modeste objectif sera atteint, car il s’agit aussi dans ce film de transmission.

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